Après un ponçage fin de l'ensemble,

pour éliminer les petites facettes, peaufiner les courbes, les symétries,

vient le moment de la finition.

..*-ooo-*..

Tous mes ukulélés ont une finition

à l'huile Danoise.

Appliquée avec des abrasifs de plus en plus fins.

Suivi d'un lustrage.

¤¤¤

Ainsi, les bois sont libres,

pas bloqués par un vernis, 

la prise de poids est quasi nulle,

et le touché très fin,

avec un "glissé" de manche incomparable.

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il faut compter 14 passes, espacées de 24 heures minimum

de séchage entre chaque.

..###..

Ici,

la 2é passe avec un abrasif grit #400.

Et voilà ! 24 heures de séchage avant la suivante ...

Le rendu visuel évoluera avec les passes et le séchage,

et la dureté de surface viendra quelques semaines après le lustrage.

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La pose du chevalet.

Sa position (à un demi diapason de la 12é frette, soit 181.5 mm.

plus la compensation - ici 3 mm.), l'axe de la fente de sillet parallèle à la 12é frette,

doit être rigoureusement respectée.

...¤¤¤¤...

Et puis, le chevalet, c'est un peu le juge de paix

qui valide la rigueur de la fabrication.

Je m'explique : 

- Si les lignes de collage des bookmatched table et dos sont bien axées sur le milieu de la caisse.

- Si la bouche est bien axée.

- Si la touche est un trapèze isocèle bien symétrique.

- Si elle a été collée bien axée sur le manche.

- Si le manche est bien collé dans l'axe de la caisse.

.../...

Avec tous ce si, et bien, "si" le chevalet est axé sur l'exact milieu de la caisse,

les cordes de Sol et de La seront à la même distance des bords de la touche,

et également à la même distance des bords du soundhole (bouche).

Ouf !

Et là, c'est tout bon ...

Le chevalet est maintenu en position

par un léger spray de colle néoprène repositionnable.

Cela permet de pouvoir faire varier légèrement son placement.

Et voilà !

On voit bien ici que la jonction de la caisse et du manche à la 14é frette,

avec le diapason de 363 mm.

place le chevalet sur une grande largeur vibrante de table,

et lui permet également de ne pas être trop proche

du bloc de caisse arrière, 

donc pas bloqué.

Retour au Pineapple Mezzo Soprano.

La touche a été collée au manche,

l'ensemble ensuite finement appareillé, ajusté.

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Vient l'assemblage du manche et de la caisse.

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Et voilà !

L'ensemble est parfaitement axé.

Le talon, sans son placage.

Le travail sur le placage palissandre ...

Le talon et son placage.

Un ponçage fin reste à venir...

La liaison du manche à la 14é frette

élance la ligne générale de ce Pineapple de 363 mm. de diapason.

Bien sûr,

le ukulélé en cours, le Pineapple mezzo soprano de 363 mm.

de diapason n'est pas fini ...

Loin de là.

Oo..o..oO

Il n'empêche, le suivant est dessiné, 

les bois sélectionnés.

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Ce sera un Pineapple Ténor de 432 mm. de diapason.

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Les divers gabarits, la forme de cintrage des éclisses,

le banc d'assemblage sont prêts.

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Un petit coup d’œil ?

Et voilà !

A suivre, donc ... si cela vous dit !

Ca y est !

On ... y est ...

L'ajustement du talon de manche à la caisse ...

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Un banc d'alignement ( la caisse coulisse dans ses guides en tasseaux 5x5 mm. ),

divers cylindres abrasifs montés sur un flexible de mini perceuse, de la patience

et un peu de savoir faire, quand même ...

Oui oui, il y a un peu de travail ...

Là, il faut y aller ... mais en douceur ...

Et voila !

Le collage de la liaison manche / caisse sera assuré

par un tourillon en bois dur.

Le trou dans le bloc de caisse a été réalisé

avant l'assemblage bloc / éclisses.

Il faut juste percer les éclisses pour le retrouver.

L'assemblage à blanc doit de faire sans forcer en rien.

Bon, et bien, il reste encore un peu de travail.

Non ?

Les sillets seront en ébène, ou en os.

A voir ... plus tard ...

Et n'oubliez pas !

Un double clic dans les photos, et hop, gros plan ...