Voilà donc le Mezzo Soprano lustré, cordé, réglé.

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Il est même parti, depuis un petit moment,

vivre sa vie d’instrument de musique

dans les mains de son acquéreur.

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La petite fiche technique ? 

Oui ? Ok d’ac, c’est parti !

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Ukulélé au format Mezzo Soprano. 

Diapason 363 mm. + 3 mm. de compensation.

Caisse aux proportions d’un Martin SO,

( Ratio d’agrandissement : 110 % ).

Table ( épaisseur de 14/10 mm. ),

dos (radiusé - on peut dire "bombé")

et éclisses en acajou français (US import). 

Placage de tête en acajou.

L'ensemble en assemblage bookmatched

( livre ouvert ou portefeuille ).

Patch de renfort de table sous le chevalet

en tissu carbone et résine époxy.

Barrages de table (red cedar) en éventail (Fan) 2 pièces. 

Manche en cèdre, avec raidisseur tube carbone ultra strong, 

placage de talon en palissandre. 

Liaison manche/caisse au niveau de la 13é frette. 

Touche en palissandre. 

Frettes de mandoline. 

Repéres ( dots ) de touche en nacre "mother of pearl", 

insert latéral de la 5é case en os. 

Chevalet du type cordes "traversantes" en koa. 

Sillets en ébène, largeur 35 mm. en tête, 45 mm. à la 12é frette. 

Finition à l'huile Danoise 16 passes. 

Mécaniques Waverly vintage nickelées, boutons ébène. 

Cordes Tonton Rémy tirants Soprano.

Poids du ukulélé cordé : 275 g. 

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Les photos.

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Et n'hésitez pas de laisser vos impressions, remarques ou interrogations.

Merci de passer par ici.

Les finitions du Mezzo Soprano.

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Tout d'abord,

enlever les trace de colle des masquages

de la touche et du chevalet.

( avec de l'essence F ).

Et puis, le traitement de ces mêmes parties

au fingerboard conditioner Loprizini.

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Enfin, le cordage, le réglage des actions.

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Nous y voilà !

La finition à l'huile Danoise.

Cette fois, ce ukulélé aura droit à deux passes supplémentaires,

avec de l'abrasif grain #2500 et #3000.

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D'abord, le masquage de la touche et du chevalet.

Le tableau "pense bête".

Il va me falloir en faire un nouveau,

avec les lignes # 2500 et #3000 ...

Je n'envisage pas un autre type

de finition pour mes ukulélés.

Le rendu visuel, la douceur au touché,

le glissé du manche incomparable,

une prise poids vraiment mini ( entre 2 et 3 g. ! ),

des bois qui restent libres (au contraire d'un vernis épais qui les bloque),

plus de facilité à une éventuelle réparation,

alors, pourquoi s'en priver ?

Bien sûr, il faut s'inscrire dans la durée, être patient.

16 passes = 16 jours.

Plus une semaine de séchage final avant lustrage.

Le temps au temps...

Les différentes phases

de la fabrication du Mezzo Soprano s'enchaînent

tout naturellement.

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Le polissage des frettes.

J'en profite pour réaliser le sillet de tête (en ébène)

qui sera réglé une fois le uke cordé.

Je vais peut-être le refaire, ce sillet.

Pas GG approved, en fait...

L'instrument est poncé finement,

avant de passer à la finition à l'huile.

Et voilà, un joli mezzo qui n'attend plus

que de prendre toutes ses couleurs...

La pose du chevalet.

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La cote ( un demi diapason plus la compensation ) axe de fente de sillet - axe de la 12é frette

doit être scrupuleusement respectée.

( la justesse de l'instrument en dépend).

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Tout comme le chevalet doit être parfaitement axé

sur la ligne "milieu de touche - milieu de table".

Et bien sûr, pas de travers ...

Les deux petits pions carbone assurent le collage,

mais surtout maintiennent le chevalet rigoureusement

en place sous presses.

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Et voilà !