La fabrication d'un manche de ukulélé,

c'est une succession de phases,

toutes aussi importantes les unes que les ... suivantes !

Du dégrossissage à l'approche fine des différents galbes.

On voit çà ? 

Le choix du placage de tête...

Son collage.

Le voilà ajusté.

Bon, et bien, là,

faut jouer de la râpe, et ne pas ... déraper !

Loin d'être fini.

Oh oui ...

Mais bon,

çà commence à ressembler à un joli manche

de ukulélé, fin, pas épais et fluide...

 Allez ...

Un peu de patience ...

Pour ... la suite !

L'ensemble chevalet - sillet.

Du koa pour le chevalet.

Le sillet est en ébène.

Minimalistes au possible, le dessin et la conception du chevalet.

De type "à cordes traversantes".

Le poids ?

3 grammes. Les 2 pièces.

Pour moins de moments d'inertie sur la table.

Un ensemble vibrant réactif.

La touche du Santo.

En palissandre, avec un insert herringbone.

Les frettes sont des modèles pour mandoline,

fines, avec une faible hauteur.

On voit tout ça ?

-*-oo-*-

L'insert en os, à la 5é case.

Mise à niveau, mais avec une sur-largeur.

Sur le Santo, un bas de touche "moustache".

Affleurage des frettes sur la sur-largeur.

Une goutte de cyano à chaque extrémité.

Et voilà !

La touche finalisée.

largeurs : 36 mm. au sillet de tête, 46 mm. à la 12é frette.

Un peu irréelle, cette photo.

Comme si la touche flottait au-dessus du bloc de bois...

Une touche neuve ... aussi douce et fluide qu'une touche déjà jouée...

2.9 mm. d'épaisseur.

Pas bien épais...

Petit glossaire ... GG ukulélés.

Le Santo # 25 en exemple.

Un dos avec une ligne longitudinale "en babouche",

c'est ça :

Un dos avec radius, ou radiusé, ou bombé.

On voit en dessous :

C'est ok pour tout le monde ?

.../...

La caisse du Santo est fermée.

Et oui, c'est terminé les petits coups d’œil à l'intérieur.

On voit çà ?

Enfin, de l'extérieur ...

Premier ponçage, pour dresser les les éclisses.

On peut toujours jeter un petit

coup d’œil par là !

Pas un ponçage de finition.

On le fera ... plus tard...