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La finalisation
de l'ensemble manche et touche.
On voit ça ?
La touche au collage, sous presse.
Un peu de rab dans la largeur du manche, c'est mieux que pas,
ou pire, "que en moins"...
Ca laisse de quoi "ajuster".
Ben, justement, l'ajustage.
Tout doux, tout fluide.
De partout.
Des millions de palpers, dans une main.
Plus la mémoire des formes.
Oui - oui, la mémoire de la main...
Le sillet en vieil ivoire de récupération.
Ca vaut de l'or, de nos jours.
Pas réglé, mais appareillé.
Pour que rien n'accroche.
Juste tenu serré entre la touche et le placage de tête.
Et voilà.
Plus que pas vilain.
Plutôt un bel ensemble.
Non ?
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La jonction du manche sur la caisse.
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Le manche et son talon vont devoir
épouser l'arrondi de caisse,
précisément au niveau de la 14éme frette.
o-o..0..o-o
L'ensemble sur le banc d'alignement.
¤¤¤
A suivre...
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Un peu plus loin
dans la fabrication du manche de ce Grand Concert Compact.
..-+**+-..
Là, j'arase le placage de tête (manguier bookmatched)
au canif de luthier.
La touche est maintenue provisoirement
avec des petits morceaux de double face fin pour dresser les bords du manche
au plus prêt, avec une petit marge.
Les volutes du talon sont approchées.
Un éclairage doux et rasant permet de mieux
visualiser les éventuels creux et bosses.
Ca commence à bien ressembler à un manche de ukulélé bien fin.
La touche est recollée au double face,
pour mieux appareiller l'ensemble avec de l'abrasif fin.
Les volutes de raccordement du manche
et de la tête. Toutes douces et symétriques.
Pas épais de partout, tout fluide.
Le ponçage final se fera ultérieurement.
Bon, il va falloir penser aux trous des mécaniques,
maintenant...
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L'ébauche du manche perd de la matière
à chaque phase d'avancement de sa réalisation.
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Et commence à ressembler ... à un manche de ukulélé !
Mais il reste encore pas mal de "travail".
¤¤¤¤
On voit ça ?
Et voilà !
Pas fini, hein !
Et oui, alors, je vous laisse ...
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